Nos applications InSAR
Anticipez les défaillances, optimisez vos opérations et réduisez les risques financiers grâce à nos applications InSAR de pointe. Notre approche combine l’expertise en télédétection, en géophysique et en data science pour permettre une surveillance environnementale à grande échelle.
Surveillance précise des infrastructures
Analyser les mouvements de terrain imperceptible à l’oeil nu affectant les installations.
Analyse prédictive des risques géospatiales
Anticiper les risques naturels et leurs impacts sur les opérations.
Optimisation de la planification urbaine et industrielle
Intégrer des données géospatiales précises dans vos processus décisionnels.
Notre expertise pour chaque secteur
Pourquoi utiliser la surveillance par satellite ?
Chez optim.aize, nous traitons les données satellites InSAR pour la surveillance des retraits, gonflements argileux afin de contribuer à la surveillance des risques urbains et périurbains. L’utilisation de l’InSAR permet de mesurer les phénomènes de subsidence, et d’affaissement. Ces mesures servent dans certains cas à prévenir les risques de fissuration de maisons, d’affaissement de parcelles et occasionnellement d’éboulements de bâtiments.
Le radar à synthèse d’ouverture interférométrique, abrégé en InSAR, est une technique radar utilisée en télédétection et surveillance des couches terrestres superficielles.
Cette méthode géodésique utilise deux ou plusieurs images radar à synthèse d’ouverture (SAR) pour générer des cartes de déformation de surface ou d’élévation numérique. Cette méthode utilise les différences de phase des ondes retournant au moyen de mesure, en général satellitaire.
La méthode InSAR est capable de détecter des modifications de la déformation de l’ordre du centimètre, voire même du millimètre, sur des intervalles de temps allant de quelques jours à plusieurs années. Elle est utilisée dans le domaine de la géophysique pour surveiller les risques naturels tels que les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et les glissements de terrain. Elle est également utilisée dans le génie structurel ou le génie civil pour surveiller l’affaissement et la stabilité des structures.
Cas d’usage : InSAR
Cette carte illustre la pente de déplacement du sol mesurée par interférométrie radar (InSAR), une technique de télédétection, sur la métropole bordelaise. Les points bleus indiquent le taux de déplacement vertical du sol, avec des valeurs exprimées en millimètres par jour (mm/jour). Des valeurs proches de zéro (zones en bleu clair) suggèrent un mouvement minimal du sol, tandis que les valeurs négatives plus élevées (zones en bleu foncé) indiquent une subsidence plus importante.
La carte en arrière-plan fournit un contexte géographique, avec des repères urbains, des cours d’eau et des routes. Ces informations sont essentielles pour surveiller l’évolution des déplacements du sol, ce qui est particulièrement pertinent pour la planification urbaine et la prévention des risques liés à la stabilité du sol dans les zones urbaines densément peuplées.
Cette image représente la distance minimale de chaque point géoréférencé par rapport aux cours d’eau et surfaces hydrographiques les plus proches dans la métropole bordelaise. Les données hydrographiques ont été obtenues à partir de la Base de Données Topographiques de l’IGN (BD TOPO) en utilisant des fichiers SHP pour les cours d’eau et les surfaces hydrographiques.La distance a été calculée en utilisant la méthode de proximité spatiale qui détermine le point le plus proche sur le cours d’eau ou la surface hydrographique pour chaque point de données dans le GeoDataFrame.
Les couleurs de la carte passent du rouge (distance courte) au blanc (distance plus longue), indiquant la proximité relative à l’eau. La présence de cours d’eau et de surfaces hydrographiques est un facteur crucial dans la planification urbaine et la gestion des risques d’inondation, en particulier dans des zones densément peuplées et urbanisées comme Bordeaux. Cette visualisation aide à identifier les zones qui pourraient nécessiter des mesures de protection contre les inondations ou des considérations particulières en termes d’aménagement du territoire.
Cette localisation correspond à un immeuble qui s’est effondré dans la nuit du 20 au 21 juin 2021, un événement souligné par la ligne rouge en pointillés. Les données, acquises via la technologie InSAR et fournies par le Service Européen de Mouvement du Sol (EGMS), calibrées (niveau 2b) en configuration ascendante, révèlent une fluctuation notable du déplacement avant l’incident suivi d’une perte significative de signal après l’effondrement. Cette séquence illustre le potentiel de l’InSAR pour le suivi précis et l’analyse des événements impactant l’environnement urbain.
Qu’est-ce que l’InSAR ?
L’InSAR est une technique de surveillance spatiale qui utilise l’imagerie radar pour mesurer les mouvements du sol au cours du temps. L’acronyme InSAR* signifie « Interférométrie par Radar à Synthèse d’Ouverture ». En termes simples :
- Interférométrie : technique basée sur l’interférence des ondes* pour mesurer des variations précises.
- Radar* : méthode utilisée pour détecter la position et le mouvement d’objets en envoyant des ondes radio et en analysant l’écho reçu.
- À Synthèse d’Ouverture : cette partie décrit comment le radar utilise le mouvement du satellite pour simuler une très grande antenne, améliorant ainsi la résolution des images capturées*.
Ensemble, l’InSAR permet de créer des images très détaillées de la surface de la Terre, et de mesurer comment elle bouge avec une précision incroyable, même de quelques millimètres, ce qui est essentiel pour surveiller les changements environnementaux, les risques naturels, et bien plus.
Lexique
InSAR : Interferometric Synthetic Aperture Radar
L’interférence des ondes : L’interférence des ondes se produit lorsque deux ondes se rencontrent. Elles peuvent s’ajouter pour former une onde plus grande (interférence constructive) ou se soustraire et diminuer en intensité (interférence destructive), créant ainsi un motif unique. Ce phénomène permet de mesurer des variations très fines lorsque les ondes interagissent.
Radar : Le mot « radar » est un acronyme pour « Radio Detection And Ranging », qui se traduit par « Détection et Localisation par Radio » en français.
Résolution : Une très grande antenne permet une meilleure résolution en radar car elle capte plus de détails, distinguant clairement des objets proches entre eux.
L’inSAR c’est quoi et à quoi ça sert ?
Rappel du principe de base de l’inSAR
Lorsqu’un satellite survole une zone, l’image radar obtenue fournit deux informations pour chaque pixel : l’amplitude et la phase. L’amplitude indique la réflectivité de la surface imagée, tandis que la phase reflète l’état vibratoire de l’onde à son retour au capteur, état qui dépend en partie du temps de trajet aller-retour de l’onde. Si une cible est observée à deux reprises à un intervalle de temps court, il est possible, sous certaines conditions, de déterminer un éventuel déplacement relatif de celle-ci en effectuant la différence de phase des images acquises dans la même configuration. Cette technique est appelée interférométrie SAR ou InSAR.