C’est dans le cadre du projet NS2F de l’association Ferrocampus, qu’optim.aize vient apporter ses solutions innovantes comme l’analyse des mouvements de terrain par l’analyse satellitaire. Start-up bordelaise, c’est avec ses équipes de data analyst et data scientist, qu’optim.aize vient répondre aux problématiques de structure ferroviaire lié au sol dû au changement climatique.
Sommaire
Ferrocampus : catalyseur ferroviaire en Nouvelle-Aquitaine
Ferrocampus, implanté à Saintes en Charente-Maritime, est un projet d’envergure nationale et européenne consacré à la mobilité ferroviaire décarbonée. Il s’agit d’un écosystème unique en France, qui concentre formation, innovation, recherche et expérimentation en conditions réelles sur un même site de plus de 15 000 m².
Porté par la Région Nouvelle-Aquitaine, avec le soutien de l’État, de l’Europe et de grands acteurs industriels comme la SNCF, Ferrocampus s’inscrit dans la stratégie France 2030 avec des objectifs clairs : souveraineté industrielle, relocalisation, transition énergétique et emploi qualifié.
NS2F : une nouvelle signalisation pensée pour les petites lignes
Le projet NS2F s’inscrit dans une logique de réduction des coûts, de simplification des infrastructures et de transition énergétique. Financé par le plan France 2030 via l’ADEME, il vise à équiper les lignes régionales peu denses d’une signalisation interopérable, économique et intelligente, basée sur :
- Une signalisation minimale sur la voie ;
- La géolocalisation du train ;
- Une gestion centralisée ;
- La surveillance active des passages à niveau ;
- Et surtout, la maintenance prédictive, au cœur de la contribution d’Optim.aize.

Optim.aize : l’InSAR au service des infrastructures ferroviaires
Optim.aize développe des solutions de surveillance des mouvements de terrain par satellite, grâce à la technologie InSAR (Interferometric Synthetic Aperture Radar). Cette technologie permet de détecter les déplacements millimétriques du sol, d’anticiper les dégradations et de planifier les interventions de maintenance, sans installation physique sur le terrain.
Cette analyse, couramment utilisée pour la détection des retraits et des gonflements argileux (RGA) et de la subsidence, permet d’identifier les déformations terrestres accélérées par le changement climatique.
Identifier les risques auprès des infrastructures touchés par ce changement permet d’apporter des modifications efficaces pour éviter des problèmes de casses ou d’éboulement.
Une expérimentation grandeur nature entre Saujon et La Tremblade
Dans le cadre du NS2F, Optim.aize mène une étude historique des mouvements de terrain sur la ligne touristique reliant Saujon à La Tremblade, propriété du Département de la Charente-Maritime. Cette section de voie ferrée est particulièrement exposée aux aléas climatiques, ce qui en fait un site démonstrateur idéal pour illustrer la pertinence de la technologie InSAR dans un contexte ferroviaire.
L’enjeu : contribuer à la résilience de l’infrastructure en proposant une approche préventive et non intrusive de la maintenance.
Un partenariat d’avenir pour des infrastructures plus résilientes
Avec le soutien de Ferrocampus, de la Région Nouvelle-Aquitaine et des nombreux partenaires du projet (Hitachi Rail, Vossloh, SCLE, SafeRail, Preditic, Exagone, etc.), Optim.aize démontre que les technologies spatiales ont toute leur place dans les projets ferroviaires innovants.
Ce démonstrateur pose les bases d’une intégration à plus grande échelle sur les lignes secondaires françaises, et affirme la place d’Optim.aize comme acteur clé de la maintenance prédictive des infrastructures linéaires.